Popote et multiservices
Popote et multiservices

Historique

 

Comment est née la popote roulante dans le monde?

C’est au cours de la seconde guerre mondiale, en Grande-Bretagne, qu’un groupe d’hommes et de femmes commencent à fournir des repas aux personnes âgées dans un programme structuré. Après avoir consulté  des responsables gouvernementaux, au niveau local, ils ont obtenu des rations nécessaires, les ont préparées dans leur propre cuisine et les ont livrées aux personnes âgées qui ne pouvaient s’approvisionner et ne mangeaient pas très bien. Après la guerre, ce service se poursuit. On l’appelait Lunch-Club; 14 Clubs sont apparus dont six ont été lancés par des églises. En 1954, la Popote roulante traverse l’Atlantique par un étudiant britannique venu à Philadelphie. En 1981 une étude est  faite comparable pour implanter ces Clubs au Québec.

Il existe aujourd’hui plus de 300 groupes offrant ce service au Québec. En conclusion à son étude, on peut concevoir, dit Diane Brunet, que la motivation d’une personne bénévole est un mélange variable de deux  composantes : devoir et satisfaction immédiate.

Comment est née la Popote et Multi-Services?

C’est d’abord avec Colette Tellier et Bernard Lafrance qui recrutaient des bénévoles pour distribuer des repas à domicile. On forme alors un comité provisoire dont fait partie mesdames Régina Saucier et Gilberte Morin. Ce fut en premier un collectif de la Popote de l’Amitié puisque c’était un service de repas à domicile. L’organisme est incorporé le 26 juillet 1985. La distribution de repas commence officiellement le 7 juin 1985 auprès de 6 bénéficiaires, en prenant, au début, la nourriture au Foyer de Loretteville. En janvier 1986, Colette entre en fonction comme coordonnatrice. Quelques mois plus tard, le service de la popote s’étend à Val- Bélair puis à Saint-Émile le 11 octobre 1988 et à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier en 1989.

En 1987, un deuxième volet s’ajoute à la Popote de l’Amitié avec  des visites d’amitié aux malades à Loretteville; le 11 octobre 1988, à Saint-Émile et en août 1989 à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Les visites d’amitié sont un soutien moral et diminuent l’isolement. Puis un troisième volet s’ajoute aux demandes, celui du transport et de l’accompagnement pour des rendez-vous médicaux dans les hôpitaux et les cliniques.

Enfin, une quatrième phase s’ajoute à l’organisme avec  les centres d’animation. Le premier s’ouvre à Val-Bélair en 1990, trois ans plus tard celui de  Loretteville et en 1994 celui de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Ces trois centres ont pour but de garder les personnes actives tout en  leur permettant  un épanouis-sement et en préservant leur autonomie par des activités physiques, intellectuelles et sociales. Une rencontre hebdomadaire permet à ces gens de passer une belle après-midi en compagnie de bénévoles qui planifient des activités variées pour eux et de rencontrer d’autres gens.